Ce 4ème billet devait être le dernier de la série est s’appeler « La signature de acte de vente ».
Mais voilà, les contraintes administratives en ont décidé autrement. Dans ce billet que l’on pourrait appeler « Attention aux papiers d’homologation », on va se rendre compte qu’il faut impérativement disposer des papiers nécessaires pour acheter (et donc vendre) un bateau.
Comme expliqué dans le précédent billet, j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé la perle rare. En plus, il se trouve dans un club très sympa pas trop loin de chez moi où je pourrai laisser le bateau et venir naviguer le week end.
Malheureusement l’acheteur n’a plus l’original d’homologation du catamaran et navigant que sur le lac ne l’a pas immatriculé. Pas de problème me dis je, je vais contacter les Affaires Maritimes pour expliquer mon cas, cela devrait être simple.
J’essaie de téléphoner aux AM de Marseille puis n’arrivant pas à obtenir quelqu’un, je décide d’envoyer un mail. J’envoie le mail à la DRAM PACA et à la DRAM-Poitou-Charente pour doubler les chances d’obtenir une réponse. 3 semaines après rien, pas de réponse !!!
Ma femme passe un temps incroyable pour essayer de les avoir et tombe à Toulon sur une charmante dame qui lui fournira les informations : demander aux constructeurs de vous fournir un nouveau certificat ou essayer via un organisme de certification.
Je contacte la société 2win qui a été avant sa fusion avec Boutemy l’importateur Mystere.
La réponse tombe : «Pour la déclaration écrite de conformité, nous ne pouvons pas refaire des documents pour un bateau qui n’a pas été fabriqué et vendu par 2win ». J’avoue trouver cette réponse « moyenne » pour une société qui fut importateur de la marque.
J’écris alors à un organisme de certification et ma femme les contacte par téléphone. ICNN, qui indique sur son site web qu’elle a été l’homologateur des Mystère me répond qu’ils ne peuvent rien pour moi !
En dernier ressort, mon épouse essaie même de négocier à nouveau avec les AM et la charmante dame de Toulon voit « avec Paris » ce qu’on peut faire !
In fine, pas possible d’immatriculer le bateau, je renonce à l’achat et me relance dans la recherche de la bonne affaire en n’oubliant pas de demander systématiquement si le vendeur a bien la carte de circulation ou au moins le certificat d’homologation.
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